Adolfo Ramirez : tout n’est malheureusement pas à brûler dans Livresque du large

Nous ne sommes pas d’accord avec ce sombre personnage d’Adolfo Amédée Ramirez mais  nous nous battrons jusqu’au bout, jusqu’à la mort, pour qu’il puisse le dire.


Critique d’Adolfo Amédée Ramirez


«  Tout n’est malheureusement pas à bruler dans ce livre »

Entre deux lettres anonymes et le bonheur simple de relire «  Les beaux draps » du cher Louis-Ferdinand Céline et surtout «  Comme le temps passe » du délicieux Robert Brasillach, je me suis enfin décidé à jeter un œil sur ce livre sorti et honteusement promu en plein confinement, je veux parler de Livresque du large.

Ce livre que j’ai commandé, car, comme aimait à le répéter le bon Amiral Darlan, il faut toujours savoir ce que pense l’ennemi, ce livre disais-je jonchait le sol de ma chambrée au pied de mon lit à baldaquins. Je l’ai écrasé en me levant, du pied gauche, il paraît que ça porte bonheur. Ce sera toujours ça de gagné.

Le brûlot s’ouvre sur une farce irrespectueuse intitulée «  Exclusif : Dieu convoque le jugement dernier ».  La lecture des lignes consacrées aux prétendus crimes de l’église catholique durant la colonisation des Amériques m’a été particulièrement pénible.  J’avoue en revanche avoir ressenti quelque plaisir, sans doute coupable, à plusieurs saillies critiquant ouvertement l’esprit pharisien, tête de chien, de l’élite du peuple déicide du temps de Jésus, et surtout des fous du dieu mahométan.

Le chapitre «  A-t-elle épousé un con » est, ma foi,  fort lisible et amusant. Je pense l’offrir à mon épouse.

Même note positive pour «  Quand internet s’éteindra », qui se moque assez cruellement de la novlangue en vogue et du modernisme à tout crin. Ce Jules Pseudo, promu par une intelligentsia apatride mondialisée, ne serait-il finalement pas un réactionnaire déguisé en auteur présentable ? Un cheval de Troie attaché à la France éternelle ? Le doute m’habite…

Le doute s’estompe avec Judas et sa cérémonie des baisers d’or. Le style est parfois brillant, l’érudition est d’évidence sortie d’une éducation catholique dans nos chers établissements de l’école libre, mais au service de qui, de quoi ? Et bien tout simplement d’une tentative de réhabilitation du traître du jardin des oliviers, qui a vendu pour quelques deniers aux autorités juives puis romaines notre Christ rédempteur. L’anti-sarkozysme rampant et odieusement caricatural de l’opus ajoute au dégoût.

Passons sur la vieille âme et la mer. Je n’aime pas l’océan. Je lui préfère la terre, qui, comme aimait à nous le rappeler notre bon maréchal, ne ment pas, elle !

Le Père Blaireau est plus intéressant. Parodie de Balzac, le chapitre montre bien la décadence morale dans laquelle se noie notre jeunesse, qui rime avec paresse et absence d’idéal.

Passons sur la farce hospitalière titrée «  Gérard Lombaire », pour en venir à une réécriture du Tonnerre de dieu dialogué par l’excellent Pascal Jardin, dont la famille eut une conduite exemplaire durant la seconde guerre mondiale. La lecture aurait pu en être plaisante si le chapitre n’était pas consacré à défendre la thèse ridicule du réchauffement climatique. Mais la vérité m’oblige à dire que l’ambiance des vieux bistrots y est fidèlement décrite, avec des dialogues parfois savoureux, lorsqu’ils ne servent pas la cause grotesque des adeptes de la secte de cette petite peste de Greta Thunberg.

Vient ensuite « C’était mieux avant ». Evidemment que c’était mieux avant ! Puis Louis XVI qui «  garde la tête haute le 21 janvier à Nantes ». Une nouvelle fois, la thèse du cheval de Troie m’a effleuré l’esprit. L’auteur, Jules Pseudo, a des mots très juste pour l’œuvre du roi martyr. Que penser mon Dieu ?

Livresque du large s’achève sur le larmoyant «  Le temps est assassin ». Prose ridicule mais ô combien représentative de cette génération fragile, incapable d’affronter la maladie et la mort sans pleurnicher. Ce sont pourtant des épreuves que Dieu nous envoie avant de nous ouvrir les portes du ciel éternel.

En conclusion, les treize nouvelles de Livresque du large sont autant de stations sur ce chemin de croix qu’est la lecture de ce petit bouquin. Malgré tout, je vous en conseille la lecture pour bien comprendre ce que pensent nos ennemis de l’anti France !

Votre  Adolfo

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