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Presse-Océan présente Livresque du large




«  Livresque du large » de Jules Pseudo



Épatantes éditions du Pilon ! Neuf ans après avoir publié l’essai satirique anonyme « Épistolaire de rien », qui avait remporté le premier prix « Lulu la Nantaise », elles récidivent avec un ouvrage « Livresque du large », signé du truculent Jules Pseudo et « préfarcé » (sic) par Jean-Marie Biette, journaliste et navigateur nantais. Ce dernier est l’auteur de la nouvelle « La vieille âme et la mer » et de peut-être quelques autres. Rires garantis avec ce recueil au long cours de récits bien léchés qui s’amusent.
L’histoire a commencé dans un train, au retour du salon nautique. Jules Pseudo et son « préfarceur » discutaient de tout et de rien, plutôt de rien et ils ont surpris le titre de l’ouvrage de leur voisine : « J’ai épousé un con ». Il n’en fallait pas plus pour que les deux complices se lancent, à corps perdu, dans l’écriture d’une nouvelle. Une première, qu’ils ont partagée sur un blog… qui a tout de même reçu 44 000 visites. Sans doute des affinités avec un joli département côtier.
Comédie humaine
Jules Pseudo, séduit par ce premier opus, s’est décidé à poursuivre l’aventure. Parfois aidé, souvent conseillé, Jules Pseudo, qui ne veut absolument pas se faire reconnaître en dehors de sa plume (N.D.L.R. : attention, c’est peut-être votre voisin), est resté inflexible sur certains sujets qui lui tenaient à cœur. Il a laissé son esprit vagabonder, son âme s’envoler, frôlant parfois l’extase, sans avoir recours à des subterfuges qu’avaient appréciés, un temps, un artiste comme Van Gogh par exemple. Frap, le talentueux dessinateur de Presse Océan, qui a illustré l’ouvrage avec sa verve habituelle et qui le connaît bien le dit aquarelliste de grand talent. Le rapprochement est un peu osé mais Jules Pseudo n’en a cure. Il s’amuse de notre comédie humaine. Tout y passe ou presque : la vie, la mort, Dieu, la connerie, le temps qui passe, les réseaux sociaux, le tout à l’ego, le réchauffement climatique, la maladie, Judas et sa savoureuse cérémonie des « baisers d’or » ou encore l’immense bonheur d’être libre et en mer. Jules Pseudo est parti se confiner dans une île lointaine. En sa (longue) absence, c’est son « préfarceur » qui le représente.
Philippe Corbou
« Livresque du large », par M. Jules Pseudo, aux éditions du Pilon, 9,50 €. À commander en librairie ou en ligne, sur le site www.livresquedularge.fr



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